La prévention : mère des batailles (partie 1)
On l'aura compris, la première stratégie dans la lutte contre les micro-organismes et les maladies infectieurses en élevage repose sur la prévention.
Plus le cheptel est grand, plus la densité en bâtiment est élevée, et plus le risque de propagation de maladies augmente.
Les méthodes de prévention sanitaire
Leur but est d'empêcher la pénétration d'un agent pathogène sur le site d'élevage. Plusieurs outils peuvent être mis en oeuvre :
- Installation de portiques de désinfection à l'entrée du site, comme le clean'matic.
- Installation de pédiluves et de SAS de sécurité avec vêtements de protection à usage unique pour rentrer dans les élevages.
- Mise en quarantaine de nouveax animaux introduits à laquelle on ajoute d'éventuelle sérologies.
- Désinfection du matériel utilisé en commun avec d'autres élevages (se méfier des remorques de transport).
- Désinfection régulière des bâtiments : elle est fondamentale pour la prévention des diarrhées (coccidies, colibacilles, cryptosporidies, etc.) et doit être effectuée après un nettoyage sérieux des locaux pour une bonne efficacité.
Les méthodes de prévention médicale
- La vaccination est souvent un moyen efficace car elle permet de mieux résister à l'infection en stimulant et en augmentant l'immunité spécifique.
- Arrive ensuite l'étape de pharmaco-vigilance, dont l'objectif est de détecter le plus rapidement possible les premiers foyers. Eleveurs et vétérinaires doivent surveiller les cheptels et donner l'alerte dès les premiers signes cliniques de maladies.